Pièce coécrite avec Jehanne Sosson.
Trois demandes à des époques bien différentes…
La pièce est prose et en vers.
Durée : 45′
Personnages : 3
La pièce a été jouée environ 70 fois, notamment :
Préface de la pièce
Le mariage, disait Sacha Guitry, permet de résoudre à deux des problèmes qu’on n’aurait pas tout seul.
Il n’en reste pas moins qu’il a encore, malgré son long passé, un certain avenir.
Rituels et modalités ont changé et changeront encore; le principe devrait demeurer.
La pièce présente trois demandes en mariage à trois périodes bien différentes : 1780, 1980, 2080. Celle dont on se souvient, celle qu’on vit, celle qu’on imagine. Si quelques libertés sont prises avec l’unité de temps (c’est le moins qu’on puisse dire…!), nous avons respecté en revanche l’unité d’action et de lieu (la maison paternelle). Les personnages des trois actes sont les mêmes: le père, la fille et le prétendant. Mais le style diffère : à l’alexandrin de jadis succède la prose d’aujourd’hui et à cette dernière le jargon de demain que, pour la facilité du spectateur, nous avons retraduit en prose d’aujourd’hui…Que de pistes ne s’ouvraient pas pour imaginer 2080 !
Le futur est riche de tout ce qui peut-être n’arrivera jamais ! Aussi, notre ignorance nous a poussés à distraire plutôt qu’à instruire. Mais la réflexion n’est pas tout à fait interdite… Disons que nous serions déjà heureux que le spectateur nous quitte plus content de sa soirée que rassuré sur son avenir!
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