Ninon de Lenclos, femme de plaisir et Françoise de Maintenon, femme de pouvoir, en un combat feutré et féroce.

 

La pièce est en alexandrins.


 

Durée : 75 ’

 

Personnages : 5

 

Elle a été jouée 120 fois, notamment : 

– pendant 2 mois au Théâtre des Mathurins en 2013 à Paris et au Théâtre du Chène noir lors du festival d’Avignon 2014, interprétée par Cyrielle Clair dans le rôle de Ninon de Lenclos

– à Ibiza, Gstaad, Tocqueville, Grasse.

 

Préface de la pièce 

Lenclos ou la liberté n’est pas à vrai dire une pièce historique.
Elle cherche à capter des personnages du XVIIième siècle français, en respectant de manière approximative leur véritable itinéraire, sans souci d’exactitude, ni dans les dates ni dans les situations, ni dans les dialogues.
Ninon de Lenclos, l’héroïne principale de la pièce est une femme de plaisir, Françoise d’Aubigné, une femme de pouvoir et elles ont toutes deux pleinement réalisé les ambitions que leur proposait leur caractère.
Elles se sont connues, elles ont été amies et de mêmes amants ont croisé leurs chemins. Il était dès lors possible – et tentant – de les réunir et d’imaginer des événements qui, s’ils n’ont été vécus, ont au moins le mérite d’avoir été virtuellement possibles…
L’Histoire ne sert dès lors de toile de fond qu’à une histoire…
J’ai cependant eu à cœur de respecter une certaine vérité des personnages et pour ce faire, j’ai placé ma rigoureuse subjectivité sous le haut patronage de Saint-Simon.
Il appréciait Ninon de Lenclos et a dit d’elle qu’à la faiblesse près elle était vertueuse et pleine de probité.
Ses appréciations sur Madame de Maintenon sont plus sévères. Il la dépeignait comme une femme de beaucoup d’esprit que ses divers états avaient rendue flatteuse et insinuante, qui avait vu le vernis de son importance s’accroître par celui de la dévotion… qui fit semblant d’absorber tout le reste… et que la droiture et la franchise étaient trop difficiles à accorder avec une telle vue et avec une telle fortune ensuite, pour imaginer qu’elle en retînt plus que la parure.
L’une mit son intelligence au service de son cœur, l’autre son cœur au service de son intelligence; chacune, à sa manière, fut respectable et respectée. L’avantage de la première est d’y être arrivée en s’offrant le luxe d’être simplement ce qu’elle était et d’avoir fait vivre en harmonie les élans de son corps et les exigences de son esprit.

 

Médias

Un extrait de la pièce : 

Un comédien en parle : 

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