Procès intenté par la Belgique à Jésus de Nazareth , sur base de sa compétence universelle.
La pièce est en prose.
Durée : 90′
Personnages : 6
La pièce a été jouée environ 30 fois, notamment :
– à la Cour d’Assises de Bruxelles
– aux palais de Justice de Paris, Liège, Mons, Arlon
– et pendant un mois à l’Auguste Théâtre de Paris
Préface
Faire un procès à Jésus est chose délicate.
Une bonne partie de l’humanité croit à son origine divine et a institutionnalisé son culte. D’autres – plus nombreux – ne le considèrent que comme un prophète parmi d’autres, mais personne ne doute qu’il ait existé.
Sa vie, en revanche, est mal connue : seules les premières semaines et les dernières années ont été décrites et, encore, par des disciples se réclamant de sa doctrine. Je passe sur une multitude d’évangiles apocryphes qui disent, à loisir, tout et son contraire.
J’ai voulu éviter tout reproche concernant le sérieux de mes sources et je me suis donc rigoureusement borné aux Evangiles de Jean, Matthieu, Marc et Luc, dans la mesure où l’Eglise les reconnaît, voire les revendique.
Cette dernière s’appuie, au demeurant, sur leurs convergences pour en attester la vérité, comme sur leurs disparités pour en déceler l’authenticité.
J’ai donc posé quelques questions a priori provocatrices, mais je l’ai fait sous forme de procès.
Le procès me paraissait la forme la plus appropriée et le moyen le plus équitable de respecter l’équilibre entre les questions et les réponses et d’évacuer, sans coup férir, les contrevérités premières.
La Belgique, et sa fameuse compétence universelle, m’ont fourni un cadre juridique, à vrai dire, inespéré… même si – et le lecteur m’en excusera – j’ai dû prendre de sérieuses libertés avec le temps, l’espace et la procédure…
J’ai quelque raison d’espérer que les chrétiens ne s’offusqueront pas de ce procès, dans la mesure où il ne vise qu’à stimuler une réflexion critique et ne concerne en fin de compte que le Jésus de l’Histoire et non le Christ de la foi.
Médias
Teaser :
Un interview de l’auteur
L’affaire Nazareth au Centre culturel d’Uccle : http://www.ccu.be/index.php?page=programinfo&pid=50
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