Une journée dans la vie de Hændel où il doit choisir entre l’indépendance et la sécurité et risquer pour ce faire, l’amour qui le lie à une cantatrice. La pièce est illustrée par les plus beaux airs du compositeur.
La pièce est en alexandrins.
Durée : 75 ’
Personnages : 4
Elle a été jouée 135 fois, notamment :
• au théâtre de La Valette à Ittre durant le mois d’octobre 2008
• à Londres, Berne, Gstaad, Genève, Paris, Grasse, Tocqueville
Préface de la pièce
« Le choix d’Hercule », dont le titre est tiré d’une cantate profane de Georges-Frédéric Haendel, met en scène un moment de sa vie où il fut – lui aussi – appelé à choisir.
Moment un peu imaginaire où le vraisemblable l’emporte sur le vrai, mais que justifient sans conteste la personnalité, les aspirations et les incertitudes d’un génie né en Allemagne, formé en Italie et se donnant à l’Angleterre.
Haendel ou le Traité de Rome… avant la lettre !
Cette pièce est un hommage, mais un hommage lucide, où le texte se borne à sertir et à enchâsser sa musique pour tenter d’en faire chatoyer l’insondable richesse.
Comme l’a dit Jonathan Keates, « la spiritualité de Haendel est essentiellement humaine. Il ne nous demande pas de nous prosterner et de nous humilier, imbus du sentiment de notre propre insignifiance.
Il nous invite, bien au contraire, à nous voir tels que nous sommes, dignes et vils, nobles et irrationnels, et à comprendre les complexités de notre propre nature ».
En cherchant à mieux faire connaître le personnage de Haendel, j’ai tenté de lui rendre en quelque sorte la monnaie de ses pièces…
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